Herbes et Étoiles… deux de mes intérêts, bien sûr.
Cependant, tout ceci est parti d’un secret que je portais. J’ai un autre compte
IG qui date des débuts de ce réseau social. Il est devenu privé pour de bon il
y a deux ans et demi. Il y a un peu plus de deux ans et demi, j’ai créé un
autre profile IG pour mettre l’emphase sur ma vie spirituelle. Moins sur le
personnel, moins fourre-tout. Le titre, il parlait déjà du couple que je forme
avec mon merveilleux Mari. Un clin d’œil silencieux pour celui qui me suivait
plus assidûment sur mes réseaux sociaux. Se manifestant un tantinet plus, lui d’un
naturel discret. Je suis les herbes et lui, les étoiles. À l’époque, j’ignorais
que nous formerions (enfin) un couple. C’était une manière de nous unir, que
personne ne pouvait deviner. Tout à fait mon type de romantisme cryptique.
Dragon et Phoenix. La Belle et la Bête (plusieurs de nos proches nous ont dès nos
débuts affublés de ces surnoms… pour plusieurs raisons très évidentes). Plume
de Lune et Encre de Saturne. Herbes et Étoiles. Nous nous complétons beaucoup,
nous sommes très, très, très quétaines également.
Je me souviens de ce soir, l’un des premiers sous son toit,
j’étais fraîchement séparée. J’étais dans tous mes états. Il m’a dit de venir me
blottir sous son aile, et que j’y serais toujours en sécurité. C’est l’une des
premières choses horriblement cute qu’il m’a dite. Il y en a eu une avalanche
généreuse depuis. Incluant de ma part. Je n’étais pas trop fan des surnoms
auparavant. Quand ton ex te surnomme son vieux bas, sa chose ou crocodile sacré…
je veux dire… ouin. Bon, il y a eu les chérie et petite chouette, mais j’ai
toujours ressenti un malaise. Comme si les surnoms reflétaient le fait que je n’étais
pas vue. Ce qui était sans doute un peu ma faute car je me suis rendu compte à
quel point je m’étais isolée de tous. Y compris mon ex… cependant, j’ai
sincèrement essayé de m’ouvrir et j’ai donner tout ce que je pouvais. Mais ceci
est une autre histoire.
Les surnoms pour moi c’est une affaire très personnelle et
cela peut me révulser autant que me toucher profondément. Mon mari a le don de
me voir telle que je suis et trouve des surnoms tendres et émouvants. Mon papa
m’appelle sa Grande et sa Grosse depuis que je suis toute petite. Grosse, parce
que même petite, je prenais toute la place dans son cœur. Comment ne pas
trouver cela adorable? Maintenant, qu’une autre personne que lui s’avise de me
surnommer ainsi… ça ne passera pas. Pas du tout. Je n’aime généralement pas me
faire raccourcir mon prénom et me faire appelée Caro. Vraiment pas. Surtout par
des gens qui ne me connaissent pas. Les exceptions sont une poignée de proches
pour lesquels, lorsqu'ils le prononcent, ça sonne comme de la tendresse et ça
traduit une vraie familiarité remplie d’amour. Eux, ils peuvent m’appeler Caro
sans que cela me hérisse le poil.
Je n’aime pas non plus les sobriquets, mais alors pas du
tout. Je n’aime pas que les surnoms servent à se moquer et pire, à déguiser des
moqueries. Ça, c’est juste non. Je n’ai pas été affublée de ce type de surnoms
souvent, heureusement. Mais je suis profondément incapable de tolérer que d’autres
soient blessés par des sobriquets. Ça m’indigne, me fâche et je monte
invariablement au front. Peut-être suis-je susceptible dans ces cas-là. M’en
fiche, ça ne passe pas en ma présence.
Autant de mots pour dire simplement la raison du titre de ce
blog, qui tire son origine de mon second profile IG. Pour glisser aussi au passage,
qu’il se peut que ma Bête, la part Étoiles de ce blog, laisse un billet de sa
plume. Ou devrais-je dire de son encre de Saturne. Au gré du temps dont il dispose
et, de son inspiration. Personnellement, j’ai hâte de le lire, même si je ne
conçois aucune attente. Ce sera comme une surprise inattendue. Ainsi est fait
celui que j’aime.
2 comments:
C'est si vrai! Les surnoms en disent beaucoup. Sur le regard d'autrui sur soi, et sur celui qui le donne aussi.
Lili
This image is freaking hot!
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