Wednesday, February 16, 2022

Lettre à mon Ex

Je ne t’ai jamais aimé. C’est vrai. J’espérais tomber sous ton charme éventuellement. J’avais seize ans et déjà une vie riche de deuils, de violence, de drames et de pépins derrière moi. J’étais mature, mais il me manquait encore bien des expériences et, j’avais encore bien des choses à comprendre. Je l’ignorais. Comme j’ignorais que j’étais si vulnérable. Comme j’ignorais que j’étais une proie de choix, que j’étais plus fragile que je ne le croyais. Je ne voulais rien savoir de l’amour qui brise, détruit, humilie et ne laisse personne intacte. J’aspirais à un mariage avec un partenaire, un ami, et surtout, à fonder une famille. Je voulais des enfants. Je le savais profondément. C’était un de mes seuls rêves d’enfant qui avait subsisté à une enfance disons peu commune. Tu étais différent, brillant et tu m’écoutais durant des heures. Tu n’étais pas beau, tu étais petit et maigre. Tant mieux pour moi. Du haut de mon 5'9, ça faisait mon bonheur. Je ne voulais pas d’un homme grand et imposant, je me foutais carrément de ton absence de beauté. Tu étais différent, intelligent et nous avions de belles discussions. Je ne demandais rien de plus. Je ne voulais pas d’un homme qui pouvait me séduire, qui allait me virer la tête et le cœur à l’envers. Je n’en avais rien à. Pire! J’avais peur et j’avais cette idée en horreur. Je ne voulais pas tomber amoureuse.

Je ne t’aimais pas. Non. Pas comme ça. Tu étais un choix de tête et de survire, et je t’espérais un complice au long cours. Je me sentais mal, malhonnête, mais je me disais que je te donnerais tout, donc, tu n’aurais pas de quoi te plaindre. Je serais une bonne maman, pas de doute. J’avais la maternité dans la peau, comme une seconde nature. Je serais aussi une bonne partenaire et donc une bonne épouse. Notre mariage serait aussi partie intégrante de mon arsenal de protection contre les éventuels prétendants, les dangers pour mon cœur. Ça tiendrait la plupart loin, je serais tranquille. J’aspirais à être une épouse et une mère, et à avoir la paix. Les files de prétendants, très peu pour moi. Au fil des ans, mon statut marital ne découragerait pas tous les hommes, mais tiendrait une bonne majorité loin.

Je ne t’aimais pas, mais j’ai été fidèle et loyale, ça, personne ne peut dire le contraire. Si je suis honnête, avec le recul, il y a eu plusieurs alarmes et plusieurs signes de ce que risquais de devenir notre union. Tu m’aimais plus que moi je ne pouvais t’aimer. Je t’aimais tout au plus comme un ami, et lorsque tu as atteint le statut de père de mes enfants, j’ai été perdue. Vulnérable. Avant pourtant, j’ai eu quelques années pour ouvrir les yeux, mais je les ai fermés. Pour des raisons que j’ignore et d’autres que je continue de découvrir et de comprendre. Mes parents ne t’aimaient pas. Mes amis ne t’aimaient pas. Tu n’étais pas facile à aimer. Colérique, égocentrique et socialement inadapté. Timide, pétris de mille complexes, et je le découvrirais plus tard, dévoré de tares d’ordre de l’intime. Les drapeaux rouges étaient si nombreux, mais j’espérais te sauver, t’aider. Pas te changer. Simplement t’aider. Je savais aussi, une chose particulière. J’avais compris que tu m’aimais d’une manière particulière. Solide et très forte. Indéterminé. Pour moi, c’était le chant d’une sécurité. Je ne comprenais pas à l’époque que cela tenait plus de la possessivité et de l’obsession. Oui tu m’as aimée plus que moi je t’ai aimé, mais dans ces sentiments, il y avait aussi un amas de trucs malsains. Moi, je n’ai pas compris. J’étais trop jeune et naïve. J’ai cru reconnaître l’amour inconditionnel et une sécurité. Je ne t’aimais pas, mais je te remettrais au centuple tes sentiments que je croyais nobles. J’étais une rêveuse, une idéaliste et une fille loyale, même si je n’engageais pas mon cœur.

Il y a eu tellement de signes. Je les ai tous ignorés, comme j’ai ignorés mes proches. Devant ma tête de cochon, ils se sont tous tus et, nous avons pu nous marier. Personne ne le savait, sauf moi. Mais l’absence de la robe blanche à nos épousailles, n’était pas un choix anodin. Ma robe était rouge. Je ne me mariais pas par amour, je ne porterais donc pas de blanc. Le blanc, c’était pour ce rêve remisé depuis très longtemps, enterré comme une impossibilité finale. Le blanc, c’était pour mes rêves de petite fille, morts depuis lurette. Ce n’était pas pour moi. Le mariage pour moi, demeurait une promesse et un engagement, et même si je ne t’aimais pas d’amour, j’étais bien décidée à l’honorer. J’ai choisi le rouge. Une couleur que j’aime depuis toujours. C’est aussi la couleur du sang, et ce n’était pas un hasard. Je ne savais pas ce que j’allais sacrifier, ce que j’allais donner, mais je savais que je t’offrais ma vie, dans cette étrange balance entre toi et moi. Je savais que je renonçais à certaines choses. Le rouge sacrificiel était donc silencieusement à l’honneur. J’ai craint de commettre une erreur, j’ai failli reculer, mais jeune fille  obstinée , j’ai foncé. Je n’allais certainement pas reculer. J’avais dix-huit ans. J’étais belle, jeune, et aussi sincère que possible, décidée à faire de toi un homme heureux, et tellement plus innocente que je ne le croyais.

Je n’étais pas du tout amoureuse de toi. Et dès le départ, il y a eu des indices de ce qui m’éclaterait au visage au fil des années à venir. Jusqu’au niveau de l’intimité. Tu as commis certaines bévues sur lesquelles j’ai passée l’éponge un peu trop facilement. J’en ai plusieurs en tête. J’aurais dû comprendre et me sauver. Avant d’avoir les enfants, je n’étais pas aussi vulnérable. Je n’ai pas tout compris et j’ai cru que je pourrais te sauver. Tu n’as jamais été du type fidèle, même si jamais tu ne m’aurais quitté. Je ne comprenais pas tout cela. Tu as mis notre famille en jeu à quelques reprises, tu as joué avec mon corps et le peu que je t’offrais de mon cœur.

Notre sexualité a toujours été étrange dès le premier jour. J’ai initiées les choses, comme on saute d’une falaise. J’avais décidé que ce serait toi. Une formalité, un instinct de survie étrange. Parfois une pulsion de colère, et à quelques reprises, un pur instinct de reproduction. Je n’ai jamais été très à l’aise, et cette partie de moi qui avait appris à se faufiler ailleurs lors de mon viol, est intervenue souvent. Surtout au début. Pour le reste, j’incarnais ce que je croyais que tu désirais. C’est la triste vérité. Sexuellement, durant toutes nos années ensemble, je n’ai été heureuse qu’avec mes doigts et mon vibrateur. Dont tu serais jaloux d’ailleurs. Notre vie intime et sexuelle a été ponctuée de plusieurs de tes crises, excès et problèmes. Le clou dans le cercueil furent pour moi, ces mois au cours desquels j’ai essayé de te sauver et de t’aider, en plongeant dans tes univers et tes dépendances. Tu le sais, et je le sais, ce ne fut pas très positif pour moi. Ce fut difficile, destructeur et perturbant. Au bout de plusieurs mois, j’ai décrété que je n’en pouvais plus, que c’était fini. J’avais assez donné. Je m’étais trahie, salie et brisée. Pourquoi? Pour le père de mes enfants. J’avais voulu partir plusieurs fois, mais les enfants étaient petits, et je suis loyale. Terriblement. Je ne voulais pas briser ma promesse (le mariage) et je ne voulais pas te laisser tomber. Tu es le père de mes enfants, et ce statut te donnait beaucoup de marge de manœuvre. Je voulais t’aider, te soigner, te sauver. Jusqu’à ce que je n’en puisse plus, jusqu’à ce que je sois profondément brisée.

Après cette période, honnêtement, je savais que le sort de notre union était condamné. Je ne savais pas quand ni comment, mais je te quitterais. Il fallait laisser les enfants grandir encore un peu. Il fallait que je me construise une situation bien à moi, aussi, avant de songer à partir. Je ne voulais pas te faire payer, je ne voulais pas d’esclandre et de divorce sanglant. Pour les garçons. Et j’ai tenue parole. Je ne suis pas parfaite, j’ai fait un tas d’erreur mais j’ai tenue parole. Je savais donc que je ne resterais pas avec toi toute ma vie. Je savais aussi que je ne comptais pas me remarier. Certainement pas! Pas d’amour non plus. Après des années offertes à une union très très longue depuis mes seize ans... mon univers continuerait de tourner autour des garçons, et je vivrais une vie de moniale célibataire sans difficulté. Je ne savais pas quand je partirais, mais je partirais.

Il s’est encore passé bien des choses dans nos vies, les années ont filées. Je regardais le temps passer, en attendant le moment propice. Il se rapprochait. Tout s’est accéléré lorsque Réal est décédé. Tu as fait montre d’un grand égocentrisme à une ou deux reprises. J’étais incrédule et furieuse. Je ne voulais pas être avec un homme comme toi. Je n’en pouvais plus. Notre mariage était toxique pour moi, mais aussi pour toi. J’espère sincèrement que tu le constates avec le recul. Nos fils sont la plus belle chose issue de notre union. Lorsque Réal est décédé, quelque chose en moi s’est fissuré. Pas comme une crise, mais comme si ça libérait une version de moi. Je me souviens t’avoir dit quelques secondes après avoir appris sa mort, que j’étais seule. Tu n’as pas tellement apprécié. Pourtant, en cet instant, j’étais lucide et d’une grande franchise. Je savais que je ne pouvais plus continuer à vivre comme ça. Authentique, notre vie maritale m’empêchait de l’être entièrement. J’étais prisonnière et assoiffée de liberté. Loin de ton joug, loin de notre histoire devenue trop lourde à porter. Loin des traumas, des cris, des souvenirs perturbants. Loin des mensonges. J’ai planifié mon voyage en Irlande, et on sait très bien toi et moi, que ce voyage, un peu plus d’un an après la mort de Réal, ne fut pas merveilleux. Je suis parvenue à en profiter, j’ai vécu des moments très forts... seule. Ton accident avec la voiture, ton stress, tes colères, tes impatiences, tes menaces... et moi qui achetait la paix et la promesse d’un lendemain, avec... mon corps. J’ai compris que j’avais fait cela souvent dans notre vie à deux. Étendre mon corps sur le tien, pour panser tes blessures, calmer tes colères et acheter la paix. Trop souvent. Cette prise de conscience loin dans un autre pays, m’a fait l’effet d’une gifle. Ce fut trop. Je savais que j’allais te quitter.

Je planifiais honnêtement attendre les dix-huit ans de notre cadet, et te parler ensuite. Dans les semaines et mois à venir. Tu criais après les garçons, surtout après notre grand. Au moins, depuis notre divorce, tu as développé un autre type de relation avec eux. Mais à l’époque, c’était un des gros gros facteurs. Tu avais voulu mettre notre aîné à la porte deux fois déjà, te fâchant car je prenais son parti. Je me souviens très bien que tu étais furieux la dernière fois, lorsque que je t’ai dit, que je partirais avec lui. Tu étais furieux que je le choisisse lui et non toi. Dans ces mois tumultueux je t’ai laissé plusieurs indices clairs sur le fait que je n’étais pas heureuse. Notre heure avait sonné, et je préparais silencieusement et doucement ma sortie.

Au retour de l’Irlande, des événements sont venus bousculer ma vie. Comme tu le sais maintenant, moi et le Géant, nous nous rapprochions toujours de plus en plus. L’amour au premier regard. Le seul amour que je n’aie jamais ressenti. Je savais la chimie entre nous, mais entre chimie et sentiments réciproques, il y a tout un monde. Pourquoi je ne t’en ai pas parlé? Pour plusieurs raisons. Tu n’étais plus mon ami, ni un semblant de confident depuis bien longtemps. Ma vie interne, cette inimitié entre moi et moi, que j’entretenais depuis l’enfance, avait pris le dessus depuis bien, bien longtemps. Il fut une époque, jeune épouse naïve, loyale et surtout, maman qui ne voulait pour rien au monde trahir le père de ses enfants et mettre en péril sa précieuse famille, je me serais sans doute ouverte à toi. Oublie ça, ça faisait longtemps que je m’étais refermée. Je ne t’ai donc jamais parlé de mon cœur qui palpitait en sa présence, de notre chimie. J’ai même fait taire ta jalousie terrible, alors même que je ne connaissais même pas son nom! Mais tu avais peut-être eu là, une de ces intuitions démentes dont tu as le secret. Tu sembles avoir été très lucide et en avance sur lui et moi. Moi, j’ai tu mes émois tout en essayant de les tuer. De les ignorer. Des les enterrer. Difficile lorsque tu côtoie cette personne chaque jour et que votre connexion est si fulgurante et foudroyante. Je me suis protégée en érigeant mon sacrosaint mariage entre lui et moi et ça a fonctionné quelques années. Il a mis du temps à voir que quelque chose clochait. La mort de Réal est venue causer bien des fissures dans mon mur illusoire et la vérité a commencé à filtrer. Ce furent des mois étranges ou je gérais notre vie, tout en faisant taire mes sentiments pour cet homme qui n’était pas mon mari. Une partie de moi avait terriblement peur ce cette chimie, et n’en voulait pas. J’avais réussi à protéger mon cœur jusqu’ici. Pourquoi lui? Pourquoi maintenant? J’ai brandi si fort notre mariage et ma morale impeccable. Puis, la mort de Réal m’a laissée le souffle coupé. J’ai mis bien du temps à reprendre et retrouver mon souffle. Dans toutes les sphères de ma vie en fait. Entre la mort de Réal et l’Irlande, ma vie a doucement pris un autre tournant. Je savais que je te quitterais. Je ne savais pas que mon amour pour le Géant serait réciproque. Et qu’il balaierait tout sur son passage, même les obstacles. J’ignorais que ledit Géant aurait le courage nécessaire pour réfléchir à une vie avec moi, et encore moins qu’il irait jusqu’à m’offrir son cœur. Nous nous sommes rapprochés chaque jour un peu plus, suite à la mort de Réal. Même un peu avant son départ. Ironiquement, toi et moi, nous nous éloignons chaque jour un peu plus. Lentement mais sûrement, nos véritables sentiments que nous avons essayé de noyer dans notre amitié, devenaient de plus en plus évidents. La réciprocité aussi. À notre plus grand mélange de consternation et enchantement à tous les deux. Nous savions que nous avions entre les mains, un amour unique. Nous n’avons cessé de nous rapprocher.

J’ai lutté en vain, après l’aveux de ses sentiments, même si je les ai réciproqués. Je n’ai posé aucun geste qui aurait pu porter préjudice à notre mariage. Je n’étais pas prête, j’avais la trouille. Moi, je me voyais partir seule, avec les garçons. Je me voyais te quitter dans quelques mois. Oui je l’aimais. J’aimais pour la première fois de ma vie, depuis le premier regard échangé. J’étais bouleversée et dépassée. Puis, j’ai compris que l’on ne vit un amour comme ça, qu’une seule fois dans une vie, et encore, si on a de la chance. Nous avions une chance inouïe et je l’aimais de tout mon cœur. Je n’allais pas laisser passer cet amour. Je n’allais pas sacrifier cet amour pour un mariage qui me tuait, ni même pour le principe de partir seule et vivre seule. Les choses se sont emballées. C’est ça que ça fait un amour aussi grand. Ça emporte tout sur son passage, bon gré et mal gré. Pour le meilleur au final, mais générant des difficultés et bousculant gens et situations au passage.

Je n’étais déjà plus là depuis longtemps. J’aspirais à partir depuis si longtemps. J’aspirais aussi à te libérer. Sincèrement. Tu méritais de vivre une vie sans une femme qui ne t’aimait pas. D’être libre de vivre une vie qui te ressemblerait. De connaître la vérité. Je ne t’ai jamais aimé, non, mais je t’ai donné tout ce que je pouvais donner. Absolument tout. Sans compter. Oui, mon focus c’étaient les enfants, et le tien, moi. Je suis terriblement désolée si je t’ai blessé. De ton côté tu as enfoui bien loin, les outrages nombreux, les violences, les torts. Tu me les as admis un soir, puis tu as tout emballé depuis. Tu sais quoi? So be it. Sois heureux. Sois là pour nos merveilleux garçons, comme tu le peux. Moi, je sais qui je suis, ce que j’ai fait, et je le reconnais et c’est important pour moi. Je ne suis pas meilleure, je suis juste à MA hauteur. Je veux et je peux me regarder dans un miroir sans peur, ni honte. J’étais une enfant, ça n’excuse pas tout, mais ça explique beaucoup. Je t’ai vraiment tout donné. Sauf mon cœur. Et encore, je t’en ai offert une partie, ce que je pouvais. Ça n’a pas suffit. Ni à toi, ni à moi.

Tu m’as mise à la porte sans savoir que mon cœur et même mon corps appartenaient à un autre. J’ai plaidé une semaine à dormir sur le divan, en te disant que nous avions des choses à se dire. Que j’avais des choses à te dire. Oui, j’avais déjà sauté la clôture. Mais je ne voulais pas faire de toi le dindon de la farce et, de lui, un amant et une aventure extra-conjugale. Il était plus que ça. Il était mon Amoureux. Et tu méritais de savoir, mais les choses ne se sont pas passer comme espérer ou imaginer. Notre mariage s’est terminé il y avait bien longtemps, dans mon cœur à moi. Dans ta colère, tu nous as peut-être rendu service à tous au fond. La suite des choses nous la connaissons très bien toi et moi. J’ai été une épouse sans cœur qui a tout donner. J’ai voulu réussir cette séparation. J’ai été à la hauteur de nos enfants et j’ai été présente pour toi, envers et contre tous.

Tu refais ta vie et si tu savais comme j’en suis heureuse! Tu te souviens que c’est ce que je te souhaitais, lorsque tu fumais, buvais et consommais une femme de petite vertu? Je te souhaitais de te reprendre, de regarder droit devant. De trouver une femme bien, qui elle t’aimerait. Qui serait un plus dans ta vie et celle de nos fils. Je te souhaitais de trouver l’amour. Une femme qui t’aimerait comme moi je n’ai pas su. Je te veux heureux. Tu es 24 ans de ma vie, pour le meilleur et pour le pire. Tu es le choix que j’ai fait. Tu es surtout, le père de mes deux merveilleux fils. Par eux, nous serons toujours liés. Nous nous devons d’être à leur hauteur. Nos liens sont étranges, surtout depuis que je suis mariée. Courtois, voilà ce que nous sommes. C’est un beau minimum et c’est tant mieux. Malgré tout ce qui s’est passé, tu serais mal pris demain, je serais sans doute là. Car tu es le père de mes merveilleux fils. Et qu’il me reste un fond de cette loyauté étrange. Nos routes sont séparées. Je suis follement amoureuse, je me cherche et je me trouve encore, dans ce nouveau bonheur. J’espère que tu es heureux, amoureux, épnanoui. Merci pour nos deux fils, et bon voyage pour la suite de ta vie. Sois heureux, aimé et libre.

 


 

3 comments:

Anonymous said...

C'est un texte courageux.

Anonymous said...

Well, your letter to your Ex is better than the one I received. Eight pages of hatred and truth finally revealed.
Baphomet

Anonymous said...

Funny enough je sentait qu'il y avait quelque chose de croche entre vous. Content que tu sois sortie de là. Pis ton nouveau mari looks much better. Very cute. Would dare to say gorgeous. Better match for you.
Dom

Ton regard sur moi

  Ton regard sur moi améliore celui que je pose sur moi. Je me rends compte, à défaire mes derniers nœuds et à rencontrer mes derniers traum...