Tu es dévoué aux garçons. Tu n’es pas leur père. Tu es un
beau-père extraordinaire et un ami. Je te regarde souvent à la dérobée. Je me
souviens la rapidité avec laquelle ils t’ont adopté. Vous riez tellement
ensemble. Tu as avec eux une réelle complicité. J’aime la manière que tu as de
respecter leur père. J’aime cette manière que tu as de les aimer sans attendre.
J’aime cette manière que tu as de penser à eux aussi presque aussi souvent que
moi. Et ça, c’est beaucoup considérant qu’ils sont pas mal constamment dans mes
pensées! Cette manière que tu as de les inclure, de les aimer, d’avoir leur
bien-être à coeur. De faire d’eux, une priorité. Je pense souvent à ton amour, ton
implication et ton dévouement. Tu les aime si complètement et sincèrement. J’ai
compris quelque chose ce soir. J’ai souvent eu peur d’être beaucoup avec ma
vie. Venant bousculer ta vie de célibataire. Même en couple avant moi, ta vie
était plutôt celle d’un célibataire solitaire. Je comprends à quel point j’ai
apporté du beau et du bon dans ta vie. En emmenant avec moi, deux fils
formidables. Le contexte d’une famille. Tu étais mon ami, tu as eu le temps de
saisir à quel point ils sont importants pour moi. Lorsque tu m’as offert ton
coeur, tu les as considérés. Ils faisaient partie de l’équation, tu les avais
inclus dans tes réflexions et un possible futur. Ils sont importants pour moi,
et pour toi. Je conçois maintenant ce gros plus que nous apportons à ta vie.
Combien tu es heureux, combien tu ris aux éclats et tu souris à pleine dents. Quand
nous sommes réunis et lorsque tu passes du temps avec eux. Je saisis mieux à
quel point nous avons changé ta vie. Pour le mieux et le meilleur. J’ai gardé
longtemps le focus sur ce que toi tu changeais et apportais à nos vies. Je
réalise que c’est pleinement dans les deux sens. Et c’est beau et bon quand j’y
pense. Nous apportons de la vie, de la joie.
Tu es ce troisième parti pas neutre, mais un peu comme la Suisse. Jamais, jamais tu n’as parlé contre leur père. Tu en parles en bien et avec respect, avec sincérité. Lorsqu’il y a eu certaines situations, tu as toujours été cette voix de compromis et de compréhension. Et cela te vient naturellement. Tu n’as pas à rien forcer, tu es profondément comme ça. Tu aimes les garçons, tu veux être un plus dans leurs vies en ne prenant la place de personne. Tu veux faire équipe, tout simplement. Ils ont besoin de quelque chose? Tu répondras présent sans hésiter. Ton désir est d’appuyer les parents, et d’être une ressource supplémentaire. Je ne t’en aime que plus pour ça. Tu aimes aussi sans rien demander en retour. Tu es comme ça avec moi aussi. C’est très déstabilisant. Très beau aussi. Tu n’as pas de plan, d’agenda, d’idées en arrière de la tête. Tu donnes parce que ça te fait plaisir. Ils ont vraiment du plaisir avec toi, et se laissent aller d’une manière particulière. Car tu n’es ni père, ni mère. Car tu ne mets aucune pression, car tu es sincère et que ça se sent. Surtout car tu es toi, tellement aimable. Je le dis toujours un peu à la blague mais c’est vrai... qui ne t’aime pas? Vous vous entendez bien tous les trois. Moi, je ne connais pas plus grand bonheur que de voir mes fils. Le plus souvent possible. Mon second grand grand bonheur est de vous entendre rire tous les trois, et de constater votre complicité.
Oui, tu nous apporte beaucoup. Mais nous aussi. Nous sommes venus bouger ta vie terne, solitaire et morne. Je ne suis pas la seule à avoir changer ta vie. Mes fils, ces deux magiciens merveilleux changent aussi beaucoup de choses. Ils t’aiment et toi aussi. De nouveaux liens très forts, auxquels tu n’avais jamais pensé fleurissent ta vie. À te voir t’illuminer en leur compagnie, je sais que nous sommes un cadeau, un plus dans ta vie. Comme toi dans la nôtre.
3 comments:
Les sourires ne mentent pas.:)
Vous avez réussi là ou plusieurs échouent.
S.
C'est très beau de lire ceci.
Alice
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