J’ai toujours cru que les liens du mariage étaient sacrés,
et ne devaient pas être brisés. Ni parle divorce, ni par des infidélités. Je
suis extrêmement loyale et fidèle. Et je ne voulais en aucun cas reproduire les
unions instables, violentes et se terminant rarement autrement que dans les
drames et les larmes, qui m’avaient entourée depuis ma tendre enfance. Je voulais
autre chose pour mes enfants. Je désirais une famille plus qu’un mariage et je
ne tomberais pas amoureuse, ainsi en avais-je décidé. Du haut de mes seize ans.
Mariée à dix-huit ans, je suis demeurée auprès du père de mes fils, durant
vingt-quatre ans. Et il avait été le seul homme dans ma vie. Malgré la toxicité
et diverses sortes d’abus, je suis restée. Jusqu’à songer à une manière de
quitter ce navire qui allait couler ou faire naufrage, éventuellement.
Si on m’avait dit que je tomberais amoureuse, que je
rencontrerais le grand Amour. Celui comme dans les films. Celui de toute une
vie. Celui que beaucoup cherchent et espère. Celui qui change une vie. Celui
qui réunies deux âmes qui forment un tout. Celui qui donne l’impression
(réelle) de rentrer à la maison.
Celui qui ferait, que je repenserais toute ma vie, et que je
franchirais des limites que je ne pensais jamais être capable de transgresser.
J’étais encore mariée lorsque j’ai embrassé celui qui est désormais mon Mari. Mariée et amoureuse d’un autre homme que le père de mes enfants. Une chose que je n’aurais jamais cru être capable de faire. Une chose pour laquelle je me suis jugée. Je comprends maintenant que parfois, les choses ne sont pas si simples, et que l’amour établies parfois ses propres règles. Je comprends surtout, que mon premier mariage en était un sans amour, de survie et de devoir. Sans parler des abus, de la toxicité et de la violence. Personne ne devrait s’imposer de rester dans une telle relation. Je me l’imposais pour plusieurs raisons, et d’autres raisons qui me retenaient, la plus importante; mes fils. La famille. Si chère à mon cœur. Au moment de rencontrer l’Homme de ma vie, mes fils étaient majeurs. La vie fait bien les choses.
Le mariage demeure sacré. Il prend tout son sens avec mon
nouvel époux. L’amour règne mur à mur dans cette union saine, merveilleuse et
épanouissante.
Concernant la loyauté et la fidélité, mon Époux et moi ne rigolons
pas. Nous sommes totalement sur la même longueur d’ondes. Aussi, lorsque des
amis ou connaissances témoignent de l’intérêt à l’un d’entre nous comme cela
nous est arrivé à quelques reprises, d’un côté, comme de l’autre, c’est un gros
non. Commun, et sans appel.
Que l’un ou l’autre se fasse faire des yeux doux étoilés par
autrui et c’en est terminé. Nous tournons la page. D’un même geste, d’un accord
tacite et complice. Cela nous est arrivé de nouveau récemment.
J’aime les discussions que nous avons eues malgré la
décision sans équivoque. J’aime notre complicité, notre absolu en commun et nos
valeurs qui s’épousent parfaitement. La décision fut prise sur le champ, mais
nous avons discuté ensemble de la situation, comme nous le faisais pour chaque
sujet. Après tout, notre relation a débuté sur une conversation que nous
continuons à ce jour.
Parfois, la réalité d’un mariage malheureux mène des
individus à franchir des limites qu’ils ne croyaient jamais franchir. Parfois,
la réalité d’un mariage heureux fait de deux partenaires très amoureux et
tissés serrés, un front commun implacable face aux flirts, aux allusions ambiguës
et aux comportements douteux et frôlant certaines limites.
Je possède toujours mes valeurs, mais mes convictions sont
beaucoup, beaucoup plus nuancées.
1 comment:
So let me understand it right. You are making your rules as it goes? What about your ex? What about his ex? I don’t know how I feel about this. You make it sounds like it’s ok. Like crossing the line is ok, sometimes. I’ve been in a relationship. A long one. Open one. At least that is clear. Of course I get the confusion and the poor choices. I guess you tried to do the best thing.
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